Parce que pêcher en mer ne s’improvise pas, les plaisanciers et pêcheurs sont nombreux à se regrouper autour d’associations bénévoles pour bénéficier d’une aide juridique et technique. A Valras-Plage, nous avons la chance d’avoir le président de la fédération nationale de la Plaisance et des Pêches en mer. Rencontre avec Jean Mitsialis, porte drapeau chevronné de la pêche en mer.
Dites-nous comment vous est venue la passion de la pêche.
Je suis d’origine grecque, et j’ai fait plusieurs séjours a Corfou quand j’étais enfant. C’est mon grand-père marin pécheur qui m’a formé et donné le gout de la mer. Ensemble, on péchait le thon, et je me souviens qu’a l’époque, en retour de pèche, au port on battait le poulpe pour l’attendrir, ce qui s’est perdu aujourd’hui ! J’ai connu Valras-Plage quand j’étais gamin, j’y ai passé de belles vacances, et depuis 1972 j’y suis revenu régulièrement. C’est en 2004 que j’ai installé mon bateau au port. En 2007, je m’y suis définitivement installé.
Vous présidez l’Association de Protection de la Plaisance et de la Pêche (APPP) depuis maintenant 3 ans…Et depuis 2 ans, vous présidez également la Fédération Nationale de Plaisance et de Pêche.
Tout à fait. C’est une échelle bien supérieure en termes de collectif puisque la FNPP est présente sur l’ensemble des côtes françaises. Elle représente a ce jour près de 300 associations et plus de 30 000 adhérents, avec la vocation à rassembler tous les plaisanciers : les pécheurs en bateau et du bord, les pécheurs a pied, les kayakistes, les pécheurs sous-marins, les pécheurs novices et les plus confirmés mais aussi tous les plaisanciers navigateurs et amoureux de la mer. Chaque année nous nous réunissons en congres durant deux ou trois jours, de préférence un an sur deux dans une station balnéaire. Cette année, c’était en avril, au cap d’Agde.
Gérer un organisme national depuis Valras-Plage, cela s’organise comment ?
En bougeant beaucoup ! Le siège social et les Vice-présidents de la fédération sont actifs partout en France, jusqu’a Bruxelles… Cela m’amène a beaucoup voyager, mais le travail de terrain est indispensable pour améliorer les choses. Puis vous savez, j’aime voyager et lorsque j’étais DRH d’un grand groupe informatique, je vivais déja sur ce même train de vie. Pensez-vous que l’on puisse encore pêcher en mer sans accompagnement aujourd’hui ? Non, je crois que le plaisancier moyen est incapable de connaître la réglementation pléthorique qui s’applique a cette activité, en termes de sécurité, de tailles de prise a respecter, d’obligations de marquage, de quota suivant que l’on se trouve dans une réserve marine ou non, de vidange des eaux grises… Cette règlementation n’émane pas moins de 4 ministères : du ministère des transports, de l’environnement, de l’agriculture et du secrétariat a la mer. Notre rôle en tant que fédération nationale est de la centraliser et de la diff user auprès de nos adhérents avec le plus de pédagogie possible. Pour cela nous avons développé des moyens de communication conséquents : notre magazine trimestriel, nos guides des bonnes pratiques dont un destiné principalement aux jeunes, une application, et notre site internet.
Alors, par quoi commencer pour parfaire ses connaissances ?
Adhérer a une association comme l’APPP a Valras Plage et s’équiper de notre guide des bonnes pratiques devenu indispensable. Celui-ci est édité a plus de 2 millions d’exemplaires par la FNPP. Par exemple pour notre région il est en partie financé par la Région Occitanie et pour notre territoire par des subventions de la mairie et de la Communauté d’agglomération. C’est un mode d’emploi pour une plaisance et une pèche récréative plus propres, plus durable et plus respectueuses de l’environnement.
Quelles sont les préoccupations actuelles autour de la pêche ?
La mer est un espace de rêve et de liberté de plus en plus menacé par les risques environnementaux et la surexploitation des ressources marines. Depuis de nombreuses années, la FNPP et donc l’APPP y sont favorables et travaillent activement a la mise en place de mesures pragmatiques pour assurer un développement durable et harmonieux du monde marin : lutte contre toutes les pollutions et le braconnage, interdictions de pèche des espèces en période de reproduction, respect des tailles minimales de captures, protection de la bande côtiere… Nous défendons les droits des usagers et incitons chacun d'entre eux a un comportement responsable. Notre fédération est aussi un des principaux organisateurs des Assises de la plaisance et des peches en mer dont les travaux font aujourd’hui référence. Depuis février 2023 nous sommes également Co-Président de la Confédération Mer & liberté qui regroupe l’ensemble des Fédérations des pèches de loisir et sportive en mer. L’environnement est une thématique tres importante pour préserver la ressource, et je ne cesse de le répéter : nous militons pour une peche éco-responsable, durable et respectueuse de la ressource !
Est-il meilleur symbole de la solidarité que celui de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) qui œuvre avec ses bénévoles, sans aucune rétribution, tout au long de l’année pour assurer sans relâche le long de nos côtes la sécurité des plaisanciers, des pêcheurs et des navigateurs.
Héritiers d’un long passé de courage et de dévouement, les 36 membres dont 26 sauveteurs opérationnels de la station SNSM de Valras-Plage sont toujours prêts à appareiller, jour et nuit, sept jours sur sept, par tous les temps, par tous les vents, et parfois dans des conditions périlleuses du Cap d’Agde à Gruissan. Des hommes et des femmes qui s’entraînent toute l’année, sous la gouverne de leur présidente Katia Toustou et de leur patron chef de bord Patrick Toustou, également délégué Hérault et Gard de la SNSM, pour acquérir les gestes précis qui peuvent sauver des vies.
Un peu d’histoire…
La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) est l’héritière de la « Société Centrale de Sauvetage des Naufragés » créée en 1865, et des « Hospitaliers Sauveteurs Bretons ». À cette époque, on ne parlait pas encore d’association, mais de « Société humaine ».
Fondée en 1933, la station de Valras-Plage fut à l’origine équipée d’une baleinière à rames, « L’Amiral Zédé » et fut remplacée en 1962 par une baleinière à moteur, « Le Lieutenant de Vaisseau de Chauliac » dont la puissance était, seulement, de 24 cv. Dotée par la suite d’un moteur plus puissant de 75 cv, cette embarcation est restée opérationnelle jusqu’en 1979, date à laquelle elle subit des dommages irréparables suite à une intervention. Dans l’attente d’une nouvelle vedette, un canot de type Boston Whaller assura le relais.
En 1982, la SNS 212, « Patron Raymond Crouzat », vedette d’une longueur de 10,50 m et d’une puissance de 440 cv, est affectée à Valras-Plage. Equipée de deux moteurs de 300 cv chacun, elle restera en service jusqu’en 2008 et sera remplacée par la SNS 157 « Patron Armand Bèzes ». Cette vedette de 1ère Classe d’une longueur de 14,85 m possède deux moteurs de 500 cv chacun lui permettant d’atteindre une vitesse de près de 30 nœuds à pleine charge. L’équipage standard est composé de 6 personnes, un effectif pouvant s’élever jusqu’à 10, selon les missions.
Fonctionnement de la SNSM
Possédant les statuts d’une association loi 1901, la SNSM doit financer elle-même son budget de fonctionnement ; c’est donc grâce au soutien de la Ville de Valras-Plage, des collectivités territoriales, des communautés d’agglomération, aux dons des plaisanciers et des entreprises qu’elle arrive à assumer ses missions.
« La sauvegarde de la vie humaine en mer est un acte gratuit. Mais quand nous prenons en charge des bateaux ou autres, nous pouvons demander une indemnité selon un tarif horaire défini par le siège à Paris en accord avec la Cour des Comptes. Nous délivrons ainsi aux plaisanciers un bon d’assistance dont le coût est généralement pris en charge par l’assurance » précise Katia Toustou.
Les locaux de la station de sauvetage sont situés dans un bâtiment mis à disposition par la Ville et qui ont été restaurés par les membres d’équipage. Ils se composent d’une partie administrative, d’une salle de formation pouvant accueillir 20 personnes, d’une réserve, d’un office, d’un garage, de lieux de rangement et de sanitaires.
Les missions de la SNSM conjuguent sauvetage en mer et prévention, domaine dans lequel la station valrassienne excelle puisqu’elle a organisé plusieurs journées de formation à destination des plaisanciers, des enfants de l’école primaire Jules Verne et des collégiens.
« Avec le sauvetage et la reconnaissance des actes de sauvetage, la prévention est l’un des 3 piliers de la SNSM. Nous sommes détenteurs d’une expérience enrichie par celle de nos aînés. La mer est un milieu hostile et chaque fois que nous permettrons aux gens de faire face à une situation qui peut dégénérer, nous aurons accompli notre mission ! Vous savez, la meilleure sortie, c’est celle que l’on ne fera pas ! confie Patrick Toustou. Nous préparons actuellement pour cet automne, une initiation aux gestes qui sauvent suite, par exemple, à une plaie grave, un arrêt cardiaque ou une brûlure »
Bilan des sorties à la fin août 2023
La station de Valras-Plage a effectué 70 sorties, dont 29 de sauvetage, 5 de services, 2 de prévention, 8 de manifestation, 11 de soutien aux familles et 15 d’exercice. Lors des fêtes de la Saint-Pierre 2023, 10 hommes et femmes ayant accompli un sauvetage périlleux le 18 décembre 2022, jour du bain de Noël, ont reçu de personnalités de la SNSM au Casino de Valras-Plage, des diplômes et des médailles pour saluer leur bravoure.
« Ce jour-là, nous sommes passés tout près de la correctionnelle ! Il faisait nuit et un plaisancier qui revenait d’Espagne était en perdition au niveau de la passe d’entrée. Les conditions étaient extrêmement difficiles. En raison d’une vague déferlante scélérate, l’un de nos sauveteurs a été éjecté de la vedette et, son bateau s’étant couché, le requérant restait accroché à son embarcation grâce à une drisse de sécurité. Dans une mer déchaînée, nous avons fait demi-tour pour récupérer notre équipier blessé et avons ensuite effectué une manœuvre de remorquage ; une seule tentative était possible dans cette situation quasi désespérée. Miracle, nous avons pu ramener au port le plaisancier qui a ensuite été pris en charge par les équipes médicales. Ce fut une sortie vraiment éprouvante » se souvient Patrick Toustou avant de conclure « Notre équipage, ce sont des personnes qui ont des compétences multiples avec des parcours de vie différents, et qui agissent en synergie ».
Début février, Sandra Cavallar a ouvert son institut « Zen & Sens », situé au 12 boulevard du 11 novembre. La praticienne propose des extensions de cils et des massages bien-être pour hommes et femmes.
Vous rêvez de cils longs et volumineux du réveil jusqu’au soir sans avoir besoin d’un poil de mascara ? Les extensions de cils sont faites pour vous !
Sandra utilise trois techniques pour sublimer le regard : le rehaussement sur cils naturels avec application d’une légère teinture, l’extension de cils mixte qui consiste en la pose d’un bouquet de 3 à 6 cils sur le cil, et le « cil à cil » afin d’apporter longueur et intensité au regard à l’aide d’extensions de cils en soie sur un cil naturel.
La durée de vie des extensions est d’environ un mois, à l’issue duquel un remplissage est alors nécessaire. Quant au temps de pose, il varie entre 1h30 à 2 heures.
« Je chouchoute mes clientes ! Elles ont leur petit plaid, leur coussin, elles n’ont plus qu’à fermer les yeux et se détendre !».
En parallèle, cette jeune maman de deux enfants Sacha 7 ans et Zoé 5 ans, propose des massages pour hommes et femmes. Le Lomi-Lomi hawaïen, le relaxant et le deep tissue américain sont les massages les plus couramment pratiqués.
« Ils vont du plus doux au plus en profondeur. Depuis toute petite, j’adore masser et j’ai eu beaucoup de chance de suivre une formation intensive dans une école réputée « La maison du lotus » à Voisins-le-Bretonneux dans les Yvelines » conclut Sandra Cavallar.
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Pour prendre un rendez-vous
Depuis le 20 février 2023, Cyldric et Kathleen, deux épicuriens aux parcours atypiques, ont ouvert une chaleureuse trattoria dans le plus pur esprit italien, c’est-à-dire « un petit restaurant familial sans prétention ».
Régisseur général de la Ville de Chenôve en Côte d’Or, le fonctionnaire territorial Cyldric organisait l’ensemble des événements publics de la cité. Cadre supérieur dans l’agroalimentaire au sein d’une entreprise dijonnaise, l’ingénieur export Kathleen était responsable du développement à l’international.
Puis le Covid19 est apparu et les activités professionnelles du couple Ditta se sont effondrées. Un changement de vie et un désir de reconversion furent une évidence pour les heureux parents de Chiara 12 ans et Julian 9 ans.
« Nous avons tous les deux des racines familiales siciliennes et florentines et avons passé des vacances à Valras-Plage pendant 18 ans. Nos attaches méditerranéennes conjuguées à l’amour que nous portions pour cette charmante station balnéaire ont déterminé notre choix de nous installer ici ».
La Casa Ditta propose une cuisine artisanale authentique composée de 80% de produits importés d’Italie, 100% pour la charcuterie, le reste comme l’huile d’olive ou le vin en circuit court local, et un concept de pâte à pizza novateur avec une fermentation de 48 heures et très peu de levure pour la rendre plus digeste.
« La burratina, une mozzarella remplie de crème, les tagliatelles sauce tartufata ou les gnocchis au pesto, les pizzas au jambon de parme ou aux anchois et câpres ont beaucoup de succès actuellement ! Bientôt les lasagnes et les risottos seront à la carte… ».
Ces sympathiques et souriants restaurateurs, qui ont déjà tissé des liens amicaux avec le voisinage, proposent des pizzas et des pâtes à emporter et mettent en ligne quotidiennement le menu du jour sur leur page Facebook et Instagram.
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Depuis début janvier 2023, Gisèle Salillas, une Bédaricienne passionnée de musique, est devenue la nouvelle chef de choeur de la chorale Voix d'Orb. Elle dirige également les chorales Isoarda à Béziers, la Cantadissa à Thézan-lès-Béziers, ainsi que la Vocalà12 à Corneilhan avec des répertoires à 3 ou 4 voix.
Gisèle Salillas chante depuis l’adolescence dans un groupe polyphonique et possède d’excellentes bases musicales. Elle est devenue chef de chœur voilà une trentaine d’années, animée par une formidable passion. De surcroît, Gisèle possède une culture musicale particulièrement éclectique et apprécie le gospel, les variétés françaises et la musique sacrée.
« Pour plaire le plus possible au public, je choisis des chansons enlevées et rythmées, puis d’autres plus paisibles. Cela me ravit de pouvoir partager dans la convivialité et la sérénité, mon amour du chant a cappella avec les choristes valrassiens ! » confie-t-elle.
La population valrassienne la découvrira à l’occasion de la cérémonie commémorative du 8 mai 1945 au Monument aux Morts. La chorale interprètera alors, et ce sera une grande première, « Le chant des Marais », l’hymne européen de la déportation qui accompagna de manière très émouvante le cercueil de Simone Veil lors de la cérémonie d’hommage aux Invalides le 5 juillet 2017.
« Nous sommes enchantés que tout se passe bien et formulons le vœu que Gisèle reste avec nous très longtemps ! » conclut Maryse Paolino, la présidente de la chorale Voix d’Orb.
Étudiant en Master 1 Gestion des catastrophes et risques naturels à l’Université Paul Valéry à Montpellier, Mathieu Matéo, âgé de 21 ans, nous livre ses prévisions sur l’ensemble du bassin biterrois. Ce jeune valrassien depuis quatre générations est aussi le créateur de l'association Météo Béziers. Il est sauveteur pendant la saison estivale dans les campings et représente un membre actif de Project Rescue Ocean qui organise des opérations de dépollution sur les plages mais aussi dans les terres.
Rencontre avec ce sympathique jeune homme passionné de météorologie et soucieux de la préservation de la planète.
En quoi consistent précisément vos études ?
Le Master première année Gestion des catastrophes et des risques naturels offre une formation approfondie en géographie et aménagement centrée sur les risques naturels tels que les avalanches, cyclones, mouvements de terrain, inondations, séismes, tsunamis, incendies de forêt ou le volcanisme. Tous les volets de la chaîne de diagnostic et de gestion des risques sont également traités. En fin d’année, je présenterai un projet de recherche sous forme d’un véritable mémoire sur les risques hydro-climatiques qui concernent les communes de Valras-Plage et Vendres.
Pour réaliser votre mémoire, la collecte d’informations doit être primordiale ?
Absolument ! J’effectue des recherches sur des documents officiels d’urbanisme, des articles scientifiques qui traitent de l’érosion du littoral par exemple, des bibliographies, mais aussi des publications municipales et des bases de données que l’Université me fournit. Sur le site Internet Cairn, j’ai trouvé deux articles qui évoquaient la ville de Valras-Plage parus, entre autres, dans la revue Norois en 2001 et dans les années 60. Ces études ne révélaient pas quelque chose d’insolite sur le climat valrassien, mais pointaient la nette évolution de l’érosion de la plage au fil du temps. In fine, l’objectif est de contextualiser toutes ces informations puis de réaliser des projections dans l’avenir.
Parallèlement à vos études, vous gérez la page Facebook de Météo Béziers qui donne des prévisions, actualités et suivis en temps réel de Béziers à Valras-Plage. De quelle manière procédez-vous ?
J’ai créé l’association Météo Béziers en 2020 et nous sommes aujourd’hui quatre membres actifs. Beaucoup de Valrassiens nous suivent et l’on s’approche des 20 000 followers… un résultat plus qu’honorable ! Nous nous basons sur les bulletins de vigilance de Météo France et consultons des sites Internet qui proposent des modèles numériques. Nous réalisons ensuite des calculs bruts ainsi que des cartes, et les interprétons pour livrer in fine nos prévisions. Nous envisageons également dans un futur proche de créer notre propre station météo.
Que dire sur la fiabilité de vos prévisions ?
Depuis l’épisode Covid 19, la fiabilité des résultats météorologiques est en baisse. C’est une observation générale. En effet, l’arrêt du trafic aérien tout au long de cette période nous a privés des données fondamentales enregistrées par les avions en altitude. On suppose également que le développement de la 5G génère des ondes qui interfèrent avec les satellites. Pour ne rien vous cacher, nous sommes techniquement retombés 10 ans en arrière et les prévisionnistes se trompent de plus en plus souvent !
Comment vous est venue cette passion pour la météo ?
C’est au collège que mon aventure météorologique a commencé… Paradoxalement, quand j’étais enfant, j’avais peur des orages ! Petit à petit, j’ai essayé de comprendre ces phénomènes pour mieux les apprivoiser, et depuis, je les chasse et me plonge même dedans (sourire !).
Que pensez-vous de ce que certains appellent le réchauffement climatique ?
Dans l’hémisphère nord, le dérèglement climatique est une réalité. L’augmentation sensible des températures et des émissions de gaz à effet de serre, associée aux phénomènes climatiques plus intenses, ne peut pas être niée. À Valras-Plage, par exemple, nous avons enregistré au cours de l’été dernier des pics de chaleur qui ont atteint jusqu’à 40 degrés… du jamais vu auparavant ! Après des périodes de froid dans les années 40, les températures ont explosé depuis les années 60, surtout dans la région méditerranéenne avec des phénomènes tels l’érosion du littoral, la sécheresse, les épisodes tempétueux, les submersions, etc. Cet été, la sécheresse sera plus intense que l’an dernier, alors que nous la subissons depuis juin 2022 ! D’après les derniers relevés piézométriques, le niveau de la nappe astienne est à la moitié de sa contenance.
Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ? Remplacer Évelyne Dhéliat sur TF1, peut-être ?
Pas vraiment ! Être présentateur météo demande une formation spécifique ! Dans le domaine de l’urbanisme, j’aimerais plutôt devenir un conseiller auprès des collectivités territoriales ou des cabinets privés pour mettre en place des diagnostics de vulnérabilité, des plans de prévention des risques naturels ou des plans de gestion de crise. Une profession que je rêverais d’exercer un peupartout dans le monde, de préférence en Afrique ou en Amérique latine…
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